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avis hebdomadaire d'Information
22 juin 2012

BEJAIA/ L’ÉCHANGEUR DES QUATRE CHEMINS UN OUVRAGE D’UTILITÉ PUBLIQUE

Béjaïa et ses artères montantes et abruptes, ses venelles, jouit certes d’une réputation flatteuse et bien établie de cité moyenne, au charme d’un autre âge mais sans grands aménagements infrastructurels. Même sa partie basse, la plaine, pourtant mieux nantie en grandes artères, boulevards et avenues ne répond plus aux besoins d’une grande cité moderne. Faut dire que l’aménagement urbain à tardé à voir le jour. Pendant que les grandes villes du pays y allaient de leurs trémies, de leurs vois de contournement, d’échangeurs qui ont largement contribué à fluidifier une circulation devenue infernale, Béjaïa est restée à l’écart de ce développement. Ce n’est que récemment avec la trémie de Guendouza  à Akbou, la première du genre, dans la wilaya, puis celle d’Ihaddadène  fonctionnelle aujourd’hui que Béjaïa s’est mise quelque peu au diapason des autres wilayas. Avec la seconde trémie, celle d’Aamriw  qui est en voie d’achèvement et surtout l’échangeur des quatre chemins à Béjaïa, un ouvrage d’une importance telle que d’aucuns y voient l’ouvrage de la décennie. Le nœud gordien que représente ce carrefour qui absorbe au quotidien un trafic très dense se décline en véritable casse tète et défi majeur. Seul un ouvrage surdimensionné  et ambitieux pourra mettre un terme aux épuisants bouchons qui finissent par avoir raison du plus zen des citoyens. Un homme, indubitablement est derrière ces deux grands projets. Il s’agit du wali, M. Hamou Ahmed Touhami  dont les nombreuses sorties sur le terrain sont autant de visites positives qui lui ont permis en un temps record de cerner les problèmes de la wilaya. Certes, il s’agit d’un programme de consolidation à la croissance économique qui remonte à 2010. Mais accoutumés à l’inertie, voire l’indolence des premiers magistrats de la wilaya, le délai ultra court entre l’inscription du projet et son lancement est surprenant, dans une wilaya où on a mis vingt ans pour achever un barrage, une simple école maritime ou le centre commercial de Béjaïa. Rendons à césar ce qui appartient à césar et à M le wali ce qui lui appartient. Et n’en déplaise aux nihilistes de tous poils, nous assumons encore une fois notre dit !

Le projet de réalisation d’un échangeur aux quatre chemins à Béjaïa a été inscrit en 2010 et dispose d’une autorisation de programme actuelle de deux milliards de dinars. Le projet consiste à la réalisation d’un échangeur et les travaux prévoient la réalisation de quatre ponts d’une surface globale de 2535m2, la réalisation de huit rampes d’accès, l’aménagement de deux carrefours plans et enfin la réalisation de liaisons routières sur 1050ml. Les marchés, travaux, suivi et contrôle des travaux ont été passés selon la procédure de gré à gré simple. Concernant la partie travaux, le groupement ENGOA/SNTP a été retenu et le montant du marché s’élève à 1.702.621.030,50DA Quant aux délais de réalisation, ils sont fixés à 24 mois. Juste un mot pour dire que l’expérience acquise sur le terrain par l’ENGOA, leader dans le domaine, autorise un optimisme raisonnable quant à la tenue des délais.

Le suivi a été confié au BET SAETI Alger pour un montant de 41.581.800,00DA et le contrôle au laboratoire LTP Est Sétif pour une enveloppe de 17.479.800DA Les travaux ont été lancés et la première étape,  le déplacement des réseaux est en cours : ADE, téléphone et gaz  et est  même en voie d’achèvement. Un seul bémol, les lampadaires payés au prix fort et enlevés. Nul doute qu’ils iront grossir la ferraille de l’APC. Ailleurs gérer c’est prévoir.  Dans nos contrées, gérer c’est jeter l’argent du contribuable par la fenêtre.   Mustapha RAMDANI 

echangeur4chemins

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